Pressing ou lavage à l’eau : comment faire écologique ?
Pointé du doigt pour son danger pour la santé, le nettoyage à sec se révèle également nocif pour l’environnement. Les pressings à sec traditionnels utilisent, en plus d’une grande quantité d’eau, un solvant dangereux et très polluant, le perchloroéthylène. Mais la plupart des opérateurs ont développé des méthodes plus respectueuses de l’environnement pour réussir leurs métiers, sans défaut de qualité.
Des techniques de nettoyage à sec plus vertes
Les grandes enseignes du pressing ont pu mettre en place un système de lavage moins agressif envers l’environnement. A la place du solvant « perchlo », elles misent sur un procédé nécessitant de l’eau et des produits lavants biodégradables. D’autres penchent pour la combinaison de ces derniers avec de la silicone D5 ou cyclopentasiloxane, qui n’est pas entièrement écologique, mais qui s’avère plus de 100 fois moins volatile que le tétrachloroéthylène. L’éloge du produit de pressing écologique revient à la noix de lavage indienne ou noix de lavage, le fruit d’une plante originaire de l’Himalaya. Pour sa forte teneur en saponine, un savon 100% naturel, la noix du Sapindus Mukorossi est le détergent rêvé pour les écolos qui souhaitent porter des vêtements propres sans agresser la planète. La noix de lavage indienne s’utilise au naturel, sans transformation ni ajout de produits synthétiques. Toutefois, c’est une excellente lessive dégraissante et assainissant, en machine ou manuel. Les vertus de la saponine sont innombrables. En plus de nettoyer le tissu, la noix de lavage l’adoucit et en protège la couleur. De surcroît, elle est parfaite pour éloigner les insectes tels que le moustique.
Des solutions équivalentes aux services de pressing
Si vous ne voulez pas prendre de risque avec les services de nettoyage à sec, ne connaissant pas exactement leurs méthodes, vous pouvez toujours vous tourner vers l’aquanettoyage. Au moins, vous serez sûr qu’avec cette méthode, vous ne participez pas à la pollution de l’eau et de l’air. Pour le nettoyage à eau, il vous faudra ajouter du détergent bio pendant l’étape du lavage et changer de machine pour la phase de séchage du linge. Encore qu’il convient de rester vigilant quant au choix des lessives et des appareils.
Le choix de sa lessive et de sa machine à laver
Le critère de choix du lave-linge réside dans sa consommation d’eau et sa consommation énergétique, que vous pouvez reconnaître facilement en lisant son étiquette d’efficacité énergétique. La lessive doit-être du détergent biodégradable ou écolabélisé pour éviter de tomber sur des produits nocifs à la fois pour votre santé que pour l’écosystème. N’oubliez pas de vérifier l’efficacité à froid de la lessive afin de ne pas gaspiller plus d’énergie à réchauffer l’eau. Opter pour les produits légers et simples, ou même confectionner vous-même votre lessive serait judicieux. Il vous suffit de trancher entre le savon (en paillette à dissoudre dans de l’eau chaude, le vinaigre et les noix de lavage indiennes. Diverses techniques vous seront également utiles pour réussir votre aquanettoyage écologique. Commencez par modérer la température de l’eau à 40°C au maximum pour réduire votre consommation d’énergie. N’abusez pas de la lessive, ajustez-en la quantité suivant celle des linges et leur degré de saleté. Les balles de lavage en caoutchouc pourront vous être utiles pour optimiser le rendu du lavage. Enfin, utilisez au minimum le sèche-linge.